mercredi 3 décembre 2008

Basketball sur trampoline

La session se termine déjà et nous profiterons de des vacances grandement méritées. J'aimerais profiter de l'occasion pour souhaiter à tout le monde de joyeuses fêtes.

Vous pouvez consulter mon travail sur le basketball sur trampoline au lien qui suit:
http://dl.free.fr/lqiVo4Wfp

mercredi 19 novembre 2008

Création néologique

Source: http://www.time.com/time/specials/packages/article/0,28804,1852747_1854195_1854122,00.html

Orbinet: Protocol qui permet une connexion orbitale.
C'est une création par composition qui réunit deux termes: internet et orbite.



Source de l'image: http://www.time.com/time/specials/packages/article/0,28804,1852747_1854195_1854131,00.html

Memoirium ou memorium: Circuit qui se rappelle son histoire même lorsqu'il est éteint.

Ce terme a été créé par affixation. Le suffixe est d'origine latine.

mercredi 12 novembre 2008

Termium

1) http://dl.free.fr/qyQtAzlJp

2) effectif (adjectif)
Calque de l'anglais effective dans le sens de « qui prend effet ». Une loi, un règlement entre en vigueur, une directive devient applicable, etc.
Effectif se dit de ce qui existe bel et bien, de ce qui se réalise : Avoir un pouvoir effectif sur ses employés.

4) défenseur
acharné, ardent, grand, infatigable, inlassable, intrépide, véhément, zélé.
Être, se montrer un ~ (+ adj.); se faire le ~ de (qqn, une cause, etc.).

casque
léger, lourd, plat.
Mettre, porter un/le/son ~.

ballon
(sport).
Bloquer, contrôler, cueillir, (r)envoyer, intercepter, manquer, passer, pousser, ratisser, réceptionner, recevoir, récupérer, repousser, reprendre, stopper, suivre, taper, toucher, transmettre un/le ~; jongler, s'amuser avec un/le ~; jouer au ~; s'emparer, se saisir du ~; être maître du ~.
(aviat.). Amarrer, (dé)gonfler, lâcher, (dé)lester, souffler un ~; monter, voyager en ~. Un ~ atterrit, part, s'abaisse, se balance, s'élève.

5) Avant de rédiger

-Adapter le texte aux destinataires: qui sont les destinataires, quels renseignements doivent être transmis, quelle est l'utilité de ces renseignements

-Organiser les idées: Déterminer l'objet, l'ordre de présentation

Le choix des mots

-choisir des termes simples
-choisir des tours concrets
-éviter les termes techniques
-supprimer les périphrases

La construction de la phrase

-Privilégier la voix active
-Opter pour la forme verbale
-Construire des phrases de longueur moyenne

La clarté

-Éliminer les ambïguités
-Répéter certains mots-clés
-Éviter le jargon et les clichés
-Rapprochement du verbe au sujet et complément
-Éviter les longues énumérations horizontales
-Employer la forme négative avec discernement

La présentation matérielle

-Polices de caractères ordinaires
-Caractères assez gros
-Aérer le texte

7) If anything: plutôt, même plutôt, peut-être même

Middleman: relation, connaissance, interlocuteur

Majorer: Increase, increment

8) Terminologie: On retrouve différentes entrées concernant le domaine de la terminologie. En cliquant sur un, il y a une nouvelle fenêtre

9) En raison d'un lien historique avec la Grande-Bretagne et la proximité du Canada avec les États-Unis, l'écriture des mots en anglais canadien diffère. Quelquefois ils sont influencés par l'anglais et d'autres fois par l'américain.

10) Web ou web?


Français

Le mot Web prend la majuscule initiale lorsqu'il est employé seul ou qualifie un nom. (ex: naviguer sur le Web)

Il prend une minuscule initiale lorsqu'il entre dans la composition d'un mot. (p. ex: webdiffusé)

Anglais


Le mot Web prend la majuscule initiale lorsqu'il est employé seul , fait partie d'un terme dont les mots sont liés par un trait d'union ou fait partie d'un terme qui comprend deux mots distincts (ex. Web page)

Il prend une miniscule initiale lorsqu'il fait partie d'un terme comprenant deux éléments unis dans un seul mot (ex: webmaster)

lundi 27 octobre 2008

Travail long: première étape

1. Inventaire d’un vocabulaire (de base ou de pointe) avec équivalents anglais relié à un domaine (par ex. Sports pratiqués au Québec) ou à un sous-domaine (par ex. football collégial). Choisir un domaine.

Domaine générique: Sport

Domaine spécifique: Basketball sur trempoline (Slamball)

Vocabulaire :

Arrêt de jeu
Attaquant
Ballon
Casque
Changement de main
Contact
Coudière
Défenseur
Disqualification
Dribble
Faute
Faute technique
Genouillère
Îlot
Lancer
Lancer de pénalité
Marque finale
Milieu
Mise au jeu
Mise en échec
Mur de plexiglas
Panier
Partie
Point
Remplacement
Smash
Terrain
Trampoline
Zone de smash



2. Démarche terminologique à expliciter

1- Se questionner sur les objectifs de la recherche (trouver la clientèle cible, déterminer si un lexique ou dictionnaire existe déjà, etc.)
2- Se familiariser avec le domaine choisi (ouvrages généraux comme la collection «que sais-je?», articles d'encyclopédies thématiques, manuels d'initiation au domaine)
3- Choisir une documentation (documents originaux, dictionnaires unilingues dans chaque langue de travail)
4- Faire un arbre de domaine (répartir le domaine principal en sous-domaines)
5- Déterminer les unités terminologiques

3. Définir les objectifs du travail : a) public ; b) ampleur; c) ressources consultées : documents, bases de données, lexiques, sources Internet (corpus du domaine spécifique en ligne)

Public: Ma recherche sur le slamball s'adresse aux gens intéressés à se familiariser avec ce sport plutôt récent et haut en rebondissements.

Ampleur: Franciser le plus possible les termes utilisés dans ce domaine puisque la terminologie n'a pas beaucoup été exploitée.

Ressources consultées: http://www.allsports.com/slamball, http://www.slamball.net/, http://www.versus.com/nw/article/view/73323/?tf=program_schedule.tpl&catID=79, http://www.callthecall.com/content/Document/Rules/Slamball/Slamball_Rules.pdf,

4. Initiation au domaine de recherche (dictionnaires, encyclopédies, articles et ouvrages de vulgarisation, revues et journaux en ligne, voir Dubuc chapitre 15). Expliquer ce que vous avez consulté.

1-J'ai d'abord consulté le site de l'OQLF pour savoir si le terme slamball était défini
2-J'ai visité wikipedia pour avoir quelques indications sur le sport. Sur ce site, il y a un lien qui m'a mené vers le site officiel du slamball: http://www.slamball.net/
3-J'ai ensuite consulté un site sur tous les sports: http://www.allsports.com/other-sports/slamball/
4-J'ai consulté la banque de donnée de la bibliothèque pour trouver des articles sur le sujet

5. CORPUS à circonscrire de façon plus précise.

6. Dépouillement d’une documentation qualitative (faisant autorité et qui représente des documents authentiques). Conserver vos sources pour chacune des attestations de terme. http://dl.free.fr/qnLzcaCnR

7. Constitution de l’arbre du domaine qui va structurer votre recherche de termes et leur classement (celui d’unités terminologiques de divers types : d’unités simples, de syntagmes, de mots composés, de syntagmes complexes).

Fiches à faire:

http://dl.free.fr/rh2vZWnkA

mardi 30 septembre 2008

Réflexions et pratiques relatives à la variation topolectale en terminologie

La variation lexicale topolectale est le traitement qui est fait en terminologie de la langue française. Elle est l'ensemble des différences qui touchent le vocabulaire d'une langue en fonction des territoires où elle est en usage. Plus une langue est parlée dans un vaste territoire, plus on perçoit la variation géographique.

L'histoire de la lexicologie française montre que les auteurs de dictionnaires ont plutôt proposés une version uniforme et monolithique de la langue en négligeant les particuliarismes propres au francé parlé à l'extérieur de Paris. La valorisation des différentes variétés de français hors de France se passe surtout à partir des années 80. La pratique terminologique et lexicolographique francophone tient compte de façon plus important du phénomène de la variation géographique.


L'approche variationniste

L'approche variationniste «consiste à refléter la variété des usages et des traditions terminologiques des différents aires géographiques propres à chaque langue qui fait l'objet de travaux» (Rousseau 1995; s. p.). Elle s'inscrit dans un mouvement général d'adaptation culturelle des produits et services.

Le marquage topolectal

Les terminologues relèvent généralement des variantes topolectales dans les domaines d'activité sur lesquels portent leurs travaux et recourent à des marques topolectales pour caractériser ces variantes. Il y a quelques exceptions puisque bien peu d'entre eux font explicitement état des principes qui guident leur façon de marquer géographiquement les termes. Dans les ouvrages de terminologie, on se contente de souligner l'utilité du marquage topolectal en indiquement seulement qu'il est important d'associer à une variation topolectale un code alphabétique qui correspond à la zone géographique où elle est employée.

L'ISO préconise le recours à la catégorie usage géographique «pour indiquer les différences d'emplois des termes, à l'échelle locale, régionale ou nationale» et suggère que les usages géographiques soient identifiés à l'aide de symboles de pays ou par un nom de continent (organisation internationale de normalisation 2001 : 15).

Realiter, quant à lui, se prononce en faveur d'un marquage topolectal souple dans lequel une marque n'a pas de valeur exclusive, le terme marqué pouvant circuler ou être utilisé dans d'autres zones de la latinité.

L'importance du phénomène de la variation géographique

La grande majorité des termes et expressions diffusés sont dans les faits en usage à la fois en France, au Québec et dans les autres pays de la francophonie. L'harmonisation des termes est un idéal est toujours poursuivi par la pratique terminologique.

Les cas de non-marquage

La décision de recourir à des marques topolectales dans un travail terminologique dépendent des objectifs poursuivis et du public visé.

Les auteurs du dictionnaire québécois d'aujourd'hui (DQA) ont choisi comme objet de description l'intégralité du français en usage au Québec. Ils ont opté pour un marquage topolectal inversé qui s'appliquait aux particularités du français en usage en France. Par exemple, le terme traversier a été présenté sans marque, alors que son synonyme ferry-boat est porteur de la marque topolectale France (DQA 1993: 485 et 1202)

Dans le cas d'un terme néologique, on s'abstient de lui attribuer une marque topolectale indiquant la communauté où le terme a été créé.

Les types de marquage topolectal

Le marquage topolectal de terme

Pour un concept donné, chaque terme reçoit une marque topolectale correspondant à chacune des communautés où il est en usage. Ce type de marquage n'est cependant pas satisfaisant pour tous les cas de variation géographique.

Le marquage topolectal conceptuel

Le marquage topolectal conceptuel décrit l'extension géographique d'un concept associé à des réalités politiques, administratives, socioéconomiques, matérielles et culturelles qui appartiennent à un État, à un ensemble d'États, à un peuple ou à un territoire donné. Ce marquage se rencontre notamment à l'intérieur de définitions et dans des notes explicatives.

Le marquage topolectal intradéfinitionnel

La marque topolectale intradéfinitionnelle peut être placée au début de la définition, en tant que proposition circonstancielle de lieu, ou bien à l'intérieur du texte de la définition. Ce marquage est tout indiqué lorsque le concept renvoie à une réalité propre à une communauté géopolitique.

La problématique de la variation topolectale en contexte de terminologie multilingue

La présentation d'ouvrages terminologiques multilingues: choix de la langue

Lorsque le besoin d'une terminologie en français se fait sentir dans des domaines fortement anglicisés ou occupés par une autre langue au Québec, l'OQLF choisit de présenter les résultats à partir de l'anglais ou d'une autre langue (langue source). Par contre, dans des situations où le vocabulaire fait défaut en français, ou lorsque la confusion sémantique ou lexicale règne, l'Office publie des ouvrages élaborés à partir du français et à l'intérieur desquels paraît également l'anglais afin de répondre aux besoins de traduction qui, au Québec, vont souvent de l'anglais vers le français.¸

L'article terminologique: choix du terme principal dans une langue et ordre d'apparition des équivalents dans d'autres langues

Peu importe la langue en cause, le choix du terme principal obéit aux mêmes règles que dans le cadre des travaux terminologiques unilingues. C'est la politique éditoriale adoptée par les auteurs qui guide le choix du terme à privilégier.

Chaque produit terminologie répond à des politiques d'édition qui lui sont propres, politiques qui comprennent des règles de marquage.

La présentation des synonymes par langue et présentation des marques topolectales

Même si aucune règle écrite n'explique l'ordre de présentation des synonymes, nous savons que plusieurs facteurs l'influencent néanmoins. Parmi ceux-ci, on retrouve la fréquence du terme, sa vitalité, l'aire géographique de son emploi, etc.

Pour alléger les difficultés inhérentes à des projets terminologiques portant sur une même langue, il peut être souhaitable que l'ordre alphabétique soit privilégié dans la présentation des synonymes, indépendamment de la marque topolectale qui leur est associée.

mardi 23 septembre 2008

Mise en marché-Exercice

http://bilinguallanguageservices.blogspot.com/2008/09/travail-en-classe-terminer-la-maison.html

Contexte et étapes à suivre :

Terminologie : domaine commercial de mise en marché d'un nouveau produit biologique vendu au Québec et en Ontario avec une composante traductionnelle

1. Travail pratique de mise en marché de votre propre vin biologique avec ou sans alcool !Ce que vous devez faire et mettre sur votre blogue:

a) Indiquer le domaine choisi : alimentation
le sous-domaine : le vin biologique
b) Rechercher la terminologie officielle pour parler des caractéristiques du vin au Québec
voir d’abord le GDT et autres sources qui font autorité (SAQ)

c) Inventer le nom de votre vin biologique: Le raisinier
d) Décrire votre produit en vous servant de termes justes:

Ce vin grenat moyennement corsé à saveur de raisins en provenance de France saura épater vos invités lors de vos petites soirées. Ce rouge demi-sec manifeste une acidité vive et offre une texture souple ainsi qu'une acidité vive.

e) Consignes de l’OQLF à respecter à énumérer (d’après vos lectures)

Le néologisme doit être crée car il n'existe aucun équivalent ou aucun terme français pour le désigner.

F) Trouver l’équivalent anglais (si vous êtes en traduction, vous pouvez inclure la traduction anglaise)
G) Mettre sur votre blogue (faire le travail en équipe de 2 personnes ou seul/e).
H) Inclure une photo de votre vin

Politique de l'emprunt linguistique

L'Office québécois de la langue française a comme responsabilité de définir et de conduire la politique en matière d'officialisation linguistique, de terminologie ainsi que de francisation de l'Administration et des entreprises.

Publié en 1980, l'énoncé d'une politique relative à l'emprunt des formes linguistiques étrangères présentait les lignes directrices sur lesquelles s'appuyaient les fonctions de l'organisme pour le traitements des emprunts. Après plus de 25 ans, l'Office a jugé essentiel de modifier cet énoncé.

L'emprunt linguistique est tout procédé par lequel les utilisateurs d'une langue adoptent intégralement ou en partie une unité ou un trait linguistique (lexical, sémantique, morphologique, syntaxique, phonétique) d'une autre langue.


Critères d'acceptabilité des emprunts

L'acceptabilité des emprunts s'évalue à partir de principes directeurs et normatifs ainsi qu'en fonction de deux catégories de critères qu'il faut analyser conjointements: les critères linguistiques et les critères sociolinguistiques.

1. Les critères linguistiques

-La catégorie de l'emprunt analysé dans la mesure où certaines catégories sont davantage conformes ou intégrables au système du français.
-La co-existence de l'emprunt avec des mots, termes ou expressions en usage ou disponibles.
-L'intégrabilité de l'emprunt au système linguistique du français

2. Les critères socio-linguistiques

Le degré de généralisation et d'implantation de l'emprunt dans l'usage s'évalue selon l'aire de distribution géographique, l'aire de généralisation sociale et la dimension temporelle.

Le degré d'implantabilité de l'emprunt et des termes français qui coexistent avec cet emprunt se mesure selon les catégories d'usagers actuels ou potentiels et les représentations, les attitudes et les comportements des locuteurs. Ceux-ci déterminent si le terme emprunté est reçu dans la norme sociolinguistique.

Acceptabilité des emprunts

1. Emprunts acceptés

Les mots, termes et expressions reconnus par l'Office ou les mots, termes et expressions acceptés comme synonymes d'un terme privilégié.

2. Emprunts non-acceptés

Les mots, termes et expressions déconseillés par l'Office ou non retenus car ils ont été jugés insatisfaisants (souvent sur le plan sociolinguistique).

Emprunts selon la langue d'origine

Emprunts à l'anglais

Emprunts acceptés:
-Emprunt ancien ou généralisé en français pour lequel on ne connaît pas d'équivalent français
exemple: lock-out
-Emprunt ancien ou généralisé en français du Québec et qui y a acquis un statut linguistique et socioculturel qui le rend difficilement remplaçable
exemple: aréna (syn. patinoire intérieure)

Emprunts non-acceptés:

-Emprunts introduits massivement en français dans un secteur d'activité donné
exemple: Emprunts massifs dans le secteur des technologies
-Emprunt non-généralisé en français
-Emprunt généralisé en français qui entraîne des irrégularités qui brisent la cohérence
-Emprunt généralisé qui coexiste avec un ou des équivalents français disponibles ou en usage
-Emprunt intégral ou faux emprunt sans équivalent français, mais qui coexiste avec un emprunt hybride mieux adapté au système du français
-Emprunt généralisé en français qui coexiste avec un ou des équivalents d'usage plus rare, mais qui possèdent un bon degré d'implantabilité

Calques sémantiques

Calques acceptés:
-Calque sémantique pour lequel on ne connaît pas d'autres équivalents et qui est conforme ou intégrable sur le plan sémantique ex: souris (informatique: outil de pointage)
-Calque sémantique généralisé en français du Québec, conforme ou intégrable sur le plan sémantique au français (ex: blanchissage, synonyme de jeu blanc)

Calque non accepté:
-Calque sémantique qui est difficilement intégrable sur le plan sémantique et qui ne comble aucune lacune lexicale ex: digital (fr. numérique)

Calques morphologiques

Calques acceptés:
-Calque morphologique conforme ou intégrable au système morphosémantique du français et pour lequel il n'existe pas d'autres équivalents disponibles ex: énergie douce (en. soft energy)
-Calque morphologique conforme ou intégrable au système morphosémantique du français dont l'usage est généralisé en français au Québec ex: centre jardin (syn.: jardinerie, en: garden center)

Calque non-accepté
-Calque morphologique non conforme ou difficilement intégrable au système morphosémantique du français ex: vol domestique (fr: Vol intérieur, en: domestic flight)

Emprunts aux langues autochtones

Emprunts acceptés
-Emprunt généralisé en français du Québec qui coexiste avec des équivalents français ex: caribou (syn. : renne d'Amérique)
-Emprunt généralisé en français du Québec qui ne coexiste pas avec des équivalents français
ex: babiche

L'adaptation des emprunts

-Lorsqu'il existe plusieurs variantes d'adaptation phonétique selon les aires francophones, on privilégie la variante québécoise
-Lorsqu'il existe plusieurs variantes graphiques francisées d'un emprunt, la plus proche du français ou la plus simple est privilégiée
-Certaines séries nouvelles d'emprunts seront adaptées au français par recours à un modèle de dérivation.
-L'intégration des emprunts acceptés sera renforcée par l'application de la règle générale du genre et du nombre et des mots français, peu importe le genre ou le nombre de la forme dans la langue prêteuse
-Dans le cas du genre, on observe une distribution aléatoire du féminin et du masculin selon le degré d'intégration des emprunts et selon les collectivités linguistiques
-Pour l'accentuation, les emprunts suivront la règle des mots français
-Généralement, les emprunts sont francisés en les adaptant à l'alphabet et à la graphie du français

mercredi 10 septembre 2008

Travail pratique no 2

Politique de l'officialisation linguistique
L'officialisation linguistique est une intervention par laquelle un organisme mandaté par l'État se prononce officiellement sur des usages linguistiques. Elle s'exerce au moyen de deux interventions: la recommendation et la normalisation.

1. Le cadre juridique de l'intervention de l'Office québécois de la langue française en matière linguistique et terminologique
La recommendation est une mesure incitative seulement. Les termes et expressions ne sont pas soumis à un usage obligatoire par l'Administration.

La normalisation, quant à elle, est tout à l'opposé puisque l'emploi des termes et expressions publiés à la gazette officielle du Québec et normalisés par l'Office devient obligatoire.

Il existe un troisième type d'intervention: la proposition. Celle-ci consiste à suggérer à ses usagers des termes et expressions qui répondent à de nouveaux besoins de communication.

2. La norme de référence et la réalité sociolinguistique
Les procédures de recommandation, de normalisation et de proposition prévues par la Charte de la langue française concernent l'élaboration d'une norme de référence sur laquelle les locuteurs d'une langue se fondent.

La forme standard d'une langue est caractérisée par la diversité.

3. La portée de la recommendation et de la normalisation
Certaines contraintes concernent les facteurs énumérés précédemment.

La portée sociolinguistique :

-Un terme recommandé ou normalisé n'a aucun impact sur son implantation ou son adoption par les usagers
-Le taux de succès le plus important concerne des termes qui étaient déjà en voie d'être implantés
-L'acceptation dépend des domaines de spécialités

La portée juridique:

-Un avis de normalisation ne peut pas modifier l'usage de termes utilisés par le législateur dans un texte légal

Les délais d'intervention:

-Toute proposition à un nouvel usage peut nécessiter une période d'attente de six mois à deux ans

4. Les principes directeurs de l'intervention de l'Office
L'office oriente ses travaux vers la terminologie.

Si un terme est en usage au Québec et en France mais a une signification différente, le terme en usage au Québec est privilégié par l'Office.

Les termes nouveaux sont diffusés le plus rapidement possible aux usagers (ex: téléphone cellulaire/cellulaire)

5. Les niveaux d'intervention de l'Office: la proposition, la recommendation et la normalisation
La proposition propose des expressions et des termes pour satisfaire les besoins des usagers et maximiser leurs chances d'implantation et privilégie une mise à jour fréquente des fiches terminologiques.

La recommandation et la normalisation résoudent les cas qui causent des conflits au niveau de la langue et qui ont une incidence sur la qualité du français. La normalisation est une mesure empêchant un usage de créer un problème important

6. Les critères d'officialisation
La recommendation accepte des mots d'origine étrangère, des québécismes ou des néologismes. Elle amène également des solutions à des problèmes linguistiques qui sont récurrents et est la définition de la position de l'Office sur des questions linguistiques ou terminologiques.

La normalisation répond à des impératifs de sécurité publique, de protection du consommateur, d'échanges commerciaux sur le plan international ainsi qu'à tout autre cas où un usage linguistique pourrait confondre les échanges entre l'État et les citoyens.

Le cas de non-officialisation demande l'officialisation d'un terme déjà répandu dans l'usage, d'un terme dont l'usage est déjà prescrit par une loi, d'un répertoire terminologique ou de termes liés à un domaine d'activité, et d'une uniformisation de l'usage à l'intérieur d'un domaine spécifique.

7. Le comité d'officialisation linguistique
Le mandat du comité est de soumettre à l'Office des propositions ou des avis. Il est composé d'un président qui est élu par les membres de l'Office, de trois membres qui sont choisis à l'extérieur de l'organisme ainsi que d'un membre du personnel qui agit en tant que secrétaire du comité.

Le processus d'officialisation doit prendre en considération l'origine et la recevabilité des demandes ainsi que le traitement des dossiers et les délibérations.

Une décision de l'Office donne lieu à trois types d'avis officiels: les avis de recommandation, les avis de normalisation et les énoncés de politique linguistique.

samedi 6 septembre 2008

Travail pratique no 1 terminologie


Le lexique que j'ai choisi est bonds et rebonds.
http://www.olf.gouv.qc.ca/ressources/bibliotheque/dictionnaires/terminologie_tennis/index.html

Composantes et caractéristiques de ce lexique:

La page de présentation dénote une liste de 62 mots reliés spécifiquement à la thématique: le tennis. Ils sont classés par ordre alphabétique et ont tous une fiche thématique qui contient un équivalent anglais, une définition, et ses synones français et anglais. Ces mots peuvent être simples ou composés (unités simples et unités complexes).

Comparer ce lexique avec un dictionnaire de langue usuel:

Petit larousse 1999

As n.m. (mot latin désignant une petite unité de poids et de monnaie).
1. Face du dé, moitié du domino ou carte à jouer, généralement la plus forte, marquée d'un seul point. Fam. Être plein aux as: avoir beaucoup d'argent.- Fam. Passer à l'as: être oublié, escamoté.
2. Le numéro un, au tiercé, au loto, etc.
3. Personne qui excelle dans une activité. As du volant.
4. Numism. Unité monétaire de bronze chez les anciens Romains.

Fiche terminologique

As n.m.

Terme anglais:
ace

Terme à éviter:
ace

Définition:
Service qui permet au serveur de marquer un point, le receveur n'ayant pas touché la balle.

Note:
Lorsque le receveur parvient à toucher la balle mais qu'il n'arrive pas à la retourner à l'intérieur des limites du terrain, on parle plutôt d'un service gagnant.

Note linguistique:
L'emprunt à l'anglais ace, qui entre inutilement en concurrence avec son français as, est à éviter.

Comme nous pouvons le constater avec cet exemple, le petit larousse a plusieurs définitions, mais aucune n'est liée à un thème précis. Ayant comparé plusieurs autres mots de ce lexique, je peux affirmer que plusieurs de ces mots ne figurent pas dans le dictionnaire, dont faute de pied, demi-volée,etc. Celui-ci donne un aperçu général, alors que le lexique relie des éléments d'un même thème. Il contient même un équivalent et des synonymes anglais.

Liste de remarques

Un lexique est une liste de mots. Il regroupe les différents mots ou termes selon une catégorie précise. (ex: le café, le tennis, la soudure, etc.) Il n'y a qu'une seule définition, un équivalent anglais et des synonymes français et anglais.

Le dictionnaire, quant à lui, est un ensemble de mots. Ceux-ci ont plusieurs définitions et sont classés par ordre alphabétique. C'est un ouvrage plutôt général.

Utilité d'un vocabulaire et d'une terminologie

La terminologie est un ensemble de termes particuliers à une science.

Le vocabulaire est un ouvrage comportant les termes spécifiques d'une discipline.
Petit larousse 1999